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Sans titre Carnaval de Huejotzingo, Puebla, 1941 Épreuve gélatino-argentique, 19,5 x 21,5 cm.
Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna.
© 2005 Ana María Norah Horna y Fernández
Kati Horna

Exposition

Kati Horna

Du 03 juin au 21 septembre 2014

Jeu de Paume - Paris

Le Jeu de Paume présente, en collaboration avec le Museo Amparo de Puebla (Mexique) , la première exposition rétrospective de la photographe Kati Horna (Szilasbalhási, Hongrie, 1912 / Mexico, 2000), retraçant plus de six décennies de production en Hongrie, en France, en Espagne et au Mexique. Photographe mexicaine d’adoption, Kati Horna fait partie de la génération de photographes hongrois (d’André Kertész à Robert Capa en passant par Eva Besnyö, László Moholy-Nagy, Nicolás Muller, Brassaï, Rogi André, Ergy Landau, Martin Munkácsi et bien d’autres) contraints de quitter leur pays en raison des conflits et de l’instabilité sociale des années 1930.

Cosmopolite et avant-gardiste, Kati Horna est surtout connue pour son album sur la guerre civile
espagnole, réalisé à la demande du gouvernement républicain espagnol entre 1937 et 1939. Son travail se caractérise à la fois par sa proximité avec les principes de la photographie surréaliste, ainsi que par sa manière très personnelle d’aborder le photoreportage.
Cette grande rétrospective permet de donner une reconnaissance internationale à cette photographe
protéiforme, d’un humanisme engagé, en mettant en lumière sa singulière créativité artistique et ses apports au photojournalisme. Elle propose un panorama complet de l’œuvre de cette artiste qui fit ses premiers pas comme photographe en Hongrie, à l’âge de 21 ans, dans le contexte des mouvements avant-gardistes de l’Europe des années 1930 : le constructivisme russe, l’école du Bauhaus, le surréalisme, la Nouvelle Objectivité allemande. Sa vaste production, réalisée aussi bien en Europe qu’au Mexique, sa patrie d’adoption, est présentée à travers plus de 150 œuvres – pour la plupart des tirages d’époque, dont la grande majorité est inédite ou méconnue.

C’est au Mexique que Kati Horna se constitue une nouvelle famille avec les artistes émigrés Remedios Varo, Benjamin Péret, Emerico « Chiki » Weisz, Edward James puis, plus tard, Leonora Carrington. En parallèle de ses photoreportages engagés, elle réalise des séries photographiques de contes visuels, des créations extraordinaires mettant en scène des masques ou des poupées – motifs qui lui sont chers depuis la fin des années 1930 –. Kati Horna devient également la grande portraitiste de l’avant-garde artistique et littéraire mexicaine ; ses reportages visionnaires dévoilent les artistes les plus importants au Mexique dans les années 1960, comme Alfonso Reyes, Germán Cueto, Remedios Varo, Pedro Friedeberg, Alejandro Jodorowsky, Mathias Goeritz et Leonora Carrington.

L’exposition est conçue autour de cinq périodes : ses débuts entre Budapest, Berlin et Paris de 1933 à 1937 ; l’Espagne et la guerre civile entre 1937 et 1939, Paris à nouveau en 1939 ; puis le Mexique.
Elle accorde également une large place aux documents, notamment des revues auxquelles l’artiste a collaboré lors de son errance entre la Hongrie, la France, l’Espagne et le Mexique. Les œuvres proviennent de l’Archivo Privado de Fotografía y Gráfica Kati y José Horna, du Centre documentaire de la mémoire historique d’Espagne, Salamanque, du Museo Amparo, Puebla, mais aussi de collections privées.

Commissaires
Ángeles Alonso Espinosa, anthropologue et conservatrice au Museo Amparo, Puebla (Mexique),
et José Antonio Rodríguez, historien de l’image et commissaire indépendant
Partenaires
Exposition organisée par le Museo Amparo, Puebla (Mexique), en collaboration avec
le Jeu de Paume, Paris.
Cette exposition a été réalisée avec l’aide de l’Ambassade d’Espagne à Paris, de AMEXCID (Agence Mexicaine de Coopération Internationale pour le Développement), de CONACULTA (Conseil National pour la Culture et les Arts du Mexique) et de Instituto Cultural de México à Paris.
Dans le cadre de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes.
Partenaires médias
A Nous Paris, Marie Claire, Time Out Paris, Stylist
Remerciements à l’Hôtel Napoléon Paris Champs Elysées..