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Amos Gitaï 2011 © photo Dan Bronfeld

Cours & Conférences

Figurations cinématographiques de l’histoire / 4

Master class sous la direction de Christian Delage, historien et professeur à l’université Paris 8

Vendredi 13 janvier 2012 • 16:00

Jeu de Paume - Paris

Pour l’historien, un film ne s’inscrit presque jamais dans un univers déconnecté de toute référence. Il possède même de nombreuses marques d’historicité, signes, entre autres, du caractère collectif de sa production, de sa mise en œuvre et de ses usages.
Les efforts effectués ici ou là pour favoriser une approche méthodique de lecture des films ont contribué à leur appropriation par les chercheurs. Leur usage se répand désormais dans des travaux dont ils ne sont pas la source principale, tout en privilégiant, dans leur lecture, les exigences d’une analyse scientifique.

Les master classes procèdent de deux principes : inviter des professionnels du cinéma et trouver une forme adaptée à l’exposé, la projection d’images et la discussion. Au cours de ce cycle, quatre professionnels évoqueront la manière dont leurs expériences, artistiques et personnelles, ont contribué à la construction d’une figuration cinématographique de l’histoire.

Ce cycle est réalisé en partenariat avec l’EHESS, l’université Paris 8, l’IHTP-CNRS, Culture visuelle et Cinémadoc.

> Séance 4 : Amos Gitaï, réalisateur, acteur et scénariste israélien, avec Fanny Lautissier, étudiante-chercheuse.

Depuis 1972, le réalisateur israélien Amos Gitaï développe à partir de formes filmiques, théâtrales et artistiques des pistes de réflexion variées (histoire personnelle et familiale, politique, religion, adaptation littéraire…). Les métaphores architecturales et archéologiques jalonnent son travail, dans lequel il met en scène de nombreux « jeux d’échelles ».
Cette séance sera notamment l’occasion d’appréhender la manière dont peuvent s’articuler expérience de guerre et cinéma, à partir des séquences de film qu’il a tournées en 1973 et intitulées Images de guerre et d’extraits du long-métrage Kippour (2000).
Il s’agira également de questionner les notions de trace et d’archive, qui sont au centre de son travail.

> À l’auditorium, le vendredi 13 janvier à 16 heures. Trois euros ou entrée libre sur présentation du billet d’entrée aux expositions (valable uniquement le jour même). Gratuit pour les adhérents du Jeu de Paume et les étudiants et enseignants de l’université Paris 8.

Programmation sous réserve de modifications