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Conversations européenne Marie Muracciole, Adrian Paci, Natasa Petresin, Lia Perjoschi et Vit Havranek lors de la deuxième séance du séminaire le 15 février 2008

Cours & Conférences

Conversations européennes : "Théories et pratiques artistiques dans l'ex-Europe de l'Est"

Programme conçu avec Natasa Petresin, commissaire d'exposition

Vendredi 15 février 2008 • 19:00

Jeu de Paume - Paris

CHANGE OF REGIMES, CONTINUATION OF PRACTICES?
Changements de régime, poursuite des pratiques ?
avec les artistes Edi Hila (Tirana), Lia Perjovschi (Bucarest) et The Otolith Group (Londres)

Novembre 2007 marquait le 18e anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Dans le domaine de l’art, le vaste territoire des pays d’Europe de l’Est a été gentiment et fermement rappelé à l’ordre du système de l’Europe de l’Ouest. À l’Ouest, le capitalisme a simplement poursuivi sa marche tandis qu’à l’Est, toute une série de transformations marquant la transition socio-culturelle et économique, a reformulé le paysage collectif, que ce soit au plan des mentalités, ou aux plans culturels et économiques. Le terme, assez paternaliste, qui connote ces changements est la « normalisation ». Il signale implicitement la nécessité impérative d’atteindre au plus vite le même niveau de revenu qu’à l’Ouest.

Dans les pays comme l’Albanie ou la Roumanie, les dictatures se sont achevées plus tard et les initiatives civiles ont pallié ce retard. Beaucoup d’artistes ont suivi ces évolutions et se sont adaptés rapidement aux nouvelles conditions de circulation, d’échange, de visibilité sans plus s’interroger sur quand, comment et pour qui s’instaurait ce nouveau champ d’activités.
D’autres artistes continuaient à prendre cette transformation pour sujet, observant d’un regard critique le processus de compensation et d’archivage du passé récent, ou cherchant à participer à la reconstruction de l’histoire.

La frontière entre l’Est et l’Ouest de l’Europe a-t-elle été effacée, ou subsiste-t-elle dans les différences propres aux structures politiques et culturelles et dans les positions qu’occupent les artistes dans leurs sociétés respectives ?
Qu’est ce que cette liberté, apporte aux artistes et à leurs interlocuteurs respectifs ?
Qui écrit l’histoire locale et suivant quels intérêts ?

À l’auditorium Concorde, le vendredi 15 février à 19h.

Séance suivante, le vendredi 28 mars à 19h (en anglais) : « (Impossibles) représentations de la guerre », avec les artistes et cinéastes Jasmila Zbanic (Sarajevo), Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige (Beyrouth/Paris), et l’artiste Erzen Shkololli, EXIT – Contemporary Art Institute (Pec, Kosovo)

Nous remercions la Maison d’Europe et d’Orient / Centre culturel pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale et la Maison d’Europe de Paris pour la diffusion de ce programme.